Depuis toujours, le Domaine Tempier est respectueux et fidèle à la nature. La terre est écoutée, les interventions se font aux rythmes des saisons et du calendrier lunaire. Cette fidélité à l’esprit pionnier se perpétue aujourd’hui, dans les vignes comme à la cave.
Dans les vignes
Autour de Jean-Philippe, sept permanents parcourent les vignes du domaine, pour y travailler les sols de manière mécanique et manuelle ou pour entretenir les murs des restanques. La taille des vignes tout comme les vendanges s’effectuent à la main, en fonction de la lune. Les moutons assurent le rôle de désherbants et amènent de la vie dans les sols.
Côté traitement, des tisanes « maison » sont pulvérisées en dose homéopathique, pour renforcer la vigne, vivifier les sols et limiter le développement de parasites. Le souffre est utilisé contre l’oïdium et la bouillie bordelaise contre le mildiou.
Vers, collemboles, coccinelles, insectes en tous genres… la biodiversité est bien présente dans les sols du domaine.
« La biodynamie permet de valoriser l’énergie du sol et des éléments naturels pour favoriser l’épanouissement des vignes. Nous tenons compte des rythmes lunaires et surtout, nous observons ! Un bon sens paysan qui est essentiel. C’est une vraie philosophie, un ensemble qui fait du bien, aux vignes comme aux hommes. »
Jean-Philippe Fourney, chef de culture
« Apporter plus de valeur au terroir, c’est l’objectif qui nous a guidé lorsque nous avons créé les cuvées parcellaires du domaine. Le travail de la terre est difficile et forge le caractère, en particulier lorsque l’on a recours à des techniques naturelles comme chez Tempier. Mais cela garantit une matière première de qualité. »
François Peyraud, dernière génération à la tête du domaine de 1963 à 2000
Chez Tempier, les porte-greffes sont choisis avec soin pour s’adapter aux terroirs. Les greffes sont réalisées à la main, avec des sélections massales pour obtenir des vins plus complexes.
À la cave
Les vendanges restent une période cruciale. Les grappes de raisins récoltées à la main sont acheminées jusqu’au chai où l’équipe de Jennifer, cheffe de cave, prend le relais. Les raisins sont à nouveau triés avec attention, égrappés et foulés.
Après la vinification, vient le temps de l’élevage. Dans la cave de vieillissement, enterrée, une ambiance à la fois sereine et mystérieuse se dégage. De jeunes et vieux foudres se dressent majestueusement. L’alchimie du vin s’opère… avant la mise en bouteilles, intégralement réalisée au domaine.
« Ici, nous créons du vivant, nous fabriquons des émotions. La technique passe après. Ces vins, je les connais par cœur et j’ai mes préférés. Mais il faut rester attentif, chaque jour apporte ses surprises.»
Jennifer Chabin, chef de cave
« Chaque millésime est un nouvel enfant. Il faut composer avec ses sentiments. J’ai appris cela de mon père. Ces valeurs de transmission sont fondamentales, c’est pourquoi j’ai accompagné l’équipe en place bien après mon départ en retraite »
Jean-Marie Peyraud, dernière génération à la tête du domaine de 1974 à 1999
Au naturel
Le domaine a toujours travaillé selon les méthodes biologiques par conviction. Nous accordons une importance capitale au terroir et selon nous, la meilleure façon de lui apporter notre respect en retour est de travailler en bio. Pour couper court aux interrogations, la démarche de certification a été lancée.